La confiance entre les scientifiques et les différentes composantes des sociétés (société civile, puissance publique et politiques, entreprises, milieu associatif, médias etc.) se nourrit du partage de lieux et de moments d'échanges, de diversité, ainsi que d'attentes et engagements. Lorsque ces derniers sont sous-entendus ou mal exprimés, cela peut conduire à de la défiance ou de la méfiance réciproque. En Afrique, la tradition scientifique est récente et la culture scientifique encore peu répandue. Les recherches ont d’abord été menées par des scientifiques des pays colonisateurs, avant que des universités et des institutions nationales de recherche prennent le relai et travaillent en partenariat avec de nombreuses institutions de tous pays.
Baïlo Telivel Diallo est un homme d’expérience, cultivé, actif et engagé.
Diplômé en économie de l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry en 1971, il commence sa carrière comme professeur d’économie du développement et d’histoire des doctrines économiques à Conakry. Après avoir passé quatre ans comme coopérant guinéen aux Seychelles au début des années 1980, il initiera et accompagnera pendant 15 ans (entre 1987 et 2001).de nombreux projets culturels et artistiques au ministère de la culture de Guinée.
Entre 2001 et 2012, Telivel sera consultant indépendant sur les questions d’éducation, de développement décentralisé et de culture. En 2012, il est nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, fonction qu’il va exercer jusqu’en février 2015.
Depuis, son engagement et ses actions s’orientent prioritairement vers le domaine du développement rural. Il coordonne « Saala Development Project », un projet d’économie sociale solidaire basé sur sa ferme familiale tout en poursuivant des activités de consultant et formateur en pédagogies actives.
En 2021, Telivel a publié « Insurrection idéologique », un ouvrage dans lequel il dialogue avec un jeune qui appartient à la génération des luttes pour la démocratie, le développement et les droits humains. Partant d’une critique de ce qu’il considère comme les idéologies aujourd’hui dominantes en Guinée, il recommande le partage d’expérience pour mieux comprendre les problèmes et les difficultés du présent afin de construire, avec un État plus démocratique, participatif, décentralisé et inclusif.
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