Les lundis de l'Ined Logo En parallèle de l’explosion des inégalités patrimoniales, le processus de ségrégation urbaine est en croissance dans la métropole parisienne, particulièrement dans certains espaces de la banlieue résidentielle. Grâce à une enquête auprès de ménages davantage dotés en capital économique qu’en capital culturel, habitant dans des quartiers d’entre-soi de la banlieue parisienne, il s’agira d’analyser les pratiques résidentielles au cœur de ce processus de ségrégation. Les ménages sont souvent investis dans le maintien de l’homogénéité sociale, à travers la patrimonialisation de leur quartier, le développement de la fermeture résidentielle et de la sécurité privée. Vivre et grandir dans ces quartiers privilégiés et dans ces grandes maisons renforce l’appartenance de classe : les individus en retirent du prestige, du capital social ou encore du capital économique. Le logement témoigne du privatisme de la fraction étudiée, il incarne le montant élevé des patrimoines des ménages, leur repli sur le monde privé et leur investissement dans les services privés par sa sécurisation. La multipropriété est répandue chez les ménages enquêtés et vient à son tour renforcer l’ancrage au sein des classes supérieures.
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