Publié le 13 janvier 2020 Mis à jour le 13 janvier 2022

Solidaire des prises de position du Centre de recherches internationales de Sciences Po (Ceri), de Science Po, de l’Association des chercheurs de politique africaine (ACPA), du Fonds d’analyse des sociétés politiques (FASOPO), et de ses établissements membres, le Campus Condorcet demande la libération de Fariba Adelkhah et Roland Marchal, chercheur·es au Ceri.

Portrait de Fariba Adelkhah et Roland Marchal, emprisonnés en Iran
Portrait de Fariba Adelkhah et Roland Marchal, emprisonnés en Iran
Arrêtés en Iran en juin 2019, Fariba Adelkhah, anthropologue spécialiste de l’Iran, et Roland Marchal, politiste travaillant sur la Corne de l’Afrique, sont depuis lors incarcérés dans la prison d’Evin, au nord de Téhéran. Fariba Adelkhah a entamé fin décembre 2019 une grève de la faim illimitée, conjointement avec l’universitaire australienne Kylie Moore-Gilbert, pour dénoncer leur situation et celle des chercheurs et chercheuses injustement détenus dans la région.

Fariba Adelkhah et Roland Marchal sont une chercheuse et un chercheur reconnus par la communauté scientifique internationale. Ni elle ni lui n’ont la moindre activité politique en Iran ou à l’encontre de l’Iran, ne sont liés à aucun service de renseignement, et n’ont d’autre agenda que scientifique.

Le Campus Condorcet demande leur libération immédiate et, dans cette attente, invite les universités françaises et européennes à suspendre immédiatement toute coopération scientifique et culturelle avec l’Iran autre que l’accueil d’étudiants iraniens. L’établissement appelle aussi les universitaires partout dans le monde à exprimer leur solidarité avec Fariba Adelkhah et Roland Marchal et avec tous les prisonniers scientifiques détenus en Iran.


En savoir plus sur Fariba Adelkhah et Roland Marchal

Les démarches diplomatiques en cours

L’appel du FASOPO

Le comité de soutien