Publié le 2 juillet 2024 Mis à jour le 2 juillet 2024

Ce séminaire est organisé par le Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris - Gentre, Travail Mobilités (Cresppa-GTM, CNRS, université Paris 8, université Paris Nanterre).

Date(s)

le 4 juillet 2024

de 11h à 12h30
Type(s) d'évènements

Notre réflexion sur la relation entre care et identité fait suite à une invitation faite à Maïte Martin Palomo (Université d’Almeria)  par la revue Papeles del CEIC qui est le Centre d’études sur l’identité collective de l’Université du Pays Basque.
Nous nous sommes fixées quatre lignes de discussion qui mettent à l'épreuve à la fois la notion d'identité et la relation entre identité et care:

(a) la première porte sur les processus de catégorisation, de reconnaissance, et la dénomination (avoir un nom).  Elle interroge la constitution du sujet politique autour du nom.
(b) la seconde souligne l’importance de la dimension temporelle pour penser les identités, en particulier dans le cas des identités sexuelles.
(c) la troisième aborde la conception de l'identité comme catégorie anthropomorphique.
La notion d'identité s'applique à un sujet humain. Cela nécessite la construction d'un sujet, un sujet humain, alors que seuls certains humains ont droit à la subjectivité. Qui sont les personnes qui ont droit à la subjectivité ?
(d) la dernière considère le pouvoir de l’état qui octroie des papiers d’identité et définit les identités possibles et celles qui ne le sont pas.

Avec :
Patricia Paperman (Université Paris 8, LEGS) et Maria Teresa Martin Palomo (Université d'Alméria) ; discussion par Michelle Redondo (LEGS, GTM). Séance organisée par Aurélie Damamme (Université Paris 8, GTM)