Publié le 22 octobre 2025 Mis à jour le 22 octobre 2025

Cette séance des Lundi de l'Ined sera animée Capucine Rauch (chercheuse Ined, postdoctorante à l’Unité de recherche 06 : Logements, inégalités spatiales et trajectoires) ; discutant.e : à venir.

Date(s)

le 24 novembre 2025

de 11h30 à 12h30
Type(s) d'évènements
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En prenant l’exemple du temps de sommeil, cette présentation documente l’effet des questions et de leurs modalités de réponses sur les estimations du temps passé à une activité. A partir des enquêtes Emploi du temps et de la cohorte Constances, elle met en évidence les différentes définitions que peut recouvrir la mesure du temps de sommeil, du temps de sommeil effectif au temps alloué au sommeil comprenant les périodes de sieste et de repos, et l’effet de la structure des questions sur l’estimation du temps de sommeil et les définitions qui en découlent.

Deux méthodes sont classiquement mobilisées pour collecter la durée passée à une activité. La première consiste à mesurer la durée passée à une activité à travers des carnets d’activités. Le temps passé à la réalisation de cette activité est alors mesuré en sommant toutes ses occurrences dans la journée. La deuxième consiste à récolter la durée de l’activité par des questions a posteriori.

Les estimations de durées d’activité par des questions a posteriori sont soumises à des biais de désirabilité sociale et de mémoire, biais que les estimations par carnets d’activités permettent de réduire. De ce fait, les estimations par carnets d’activités sont généralement considérées comme plus fiables. Par ailleurs, les questions a posteriori ne sont pas standardisées et il existe plusieurs manières de récolter la durée passée à une activité. Cette présentation identifie les structures de questions les plus pertinentes pour l’étude des usages du temps lorsqu’il n’est pas possible de réaliser une enquête par carnets d’activités.