Cette journée d’études se propose de discuter d’approches contemporaines en études folles et neurodissidentes. Elle met à l’honneur les travaux et les contributions de jeunes théoricien·nes, chercheur·euses en début de carrière et étudiant·es (en licence, master et doctorat), situé·es à l’intersection de la dissidence sexuelle/de genre et du spectre de la folie/de la neurodiversité. Le terme de « neurodissidence » y est proposé à titre de branchement sur les théories et pratiques de la dissidence sexuelle et de genre et pour souligner la dimension politique subversive de la neurodivergence et de la folie.
Les problématiques abordées sont diverses et renvoient à des cadres théories variés, parfois divergents, tels que la théorie émoatypique, l’anti-psychiatrie, la théorie neuroqueer ou le neuroféminisme. Les différentes présentations interrogent d’une manière large les branchements possibles entre folie et neurodiversité, d’un côté, et querness et transitude de l’autre. Différents contextes géographiques, académiques et militants servent aussi de fondement à la pensée : l’histoire de la médicalisation et de l’oppression anti-queer pendant la dictature militaire brésilienne, les mouvements communautaires fols et leur usage des zines antisanistes, la lutte contre la psychiatrisation et l’utilisation du concept de « santé mentale » dans le mouvement antitrans, l’écriture contemporaine de prose neuroqueer, ou encore l’invisibilisation de la personnalité borderline chez les personnes surdouées.
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