Planète Terre. XXIe siècle. Le monde est traversé par plusieurs crises – économiques, sociales, écologiques, géopolitiques, etc. Elles sont toutes interdépendantes. Mais encore plus que leur relation de causalité réciproque, ce qui les lie c’est qu’elles impliquent toutes des crises d’ordre épistémologique. Elles demandent à repenser l’idée même d’anthropos et sa place dans le monde ; et l’idée même de politique comme projection collective dans la transformation du réel.
Loin de vouloir succomber à l’idée d’une fin de l’histoire au nom d’une gouvernance post-politique, ou au fatalisme apocalyptique, l’anthropologie politique, entendue comme une approche ouverte et plurielle, renouvelle aujourd’hui ses concepts et ses approches pour apporter un regard critique sur les crises des mondes contemporains et en même temps pour intercepter les nouvelles subjectivités politiques qui prennent forme dans ces contextes de rupture dans toutes ces formes : de celle de l’évasion néo-ruraliste au complotisme, du millénarisme religieux aux mobilisations identitaires, des replis sur soi à des politiques de l’émancipation.
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