Réinventer les celtes quarante ans de recherches sur l’Histoire et la culture des Celtes

Bien différente de l’utopie d’Astérix, la réinvention des Celtes au cours des quarante dernières années est le résultat des fouilles archéologiques et d’une nouvelle analyse des textes anciens.

Il nous reste très peu de textes en langue celtique. Mais ces peuples sont décrits par des auteurs grecs et latins, du Ve siècle av. J.-C. jusqu’à Jules César qui, dans son récit de la conquête de la Gaule, évoque "le peuple qui, dans sa langue, se nomme celte, et dans la nôtre gaulois".

L’archéologie a mis au jour des nécropoles, des habitats, des fortifications, récolté des outils, des armes, des parures : les Celtes présentent une culture cohérente et autonome pendant "l'âge du Fer", du huitième au premier siècle avant Jésus-Christ, jusqu’à leur soumission à Rome.

La multiplication des opérations de fouilles en France depuis quarante ans permet de retrouver les traces des Gaulois non seulement dans les campagnes, où leurs fermes et leurs nécropoles sont omniprésentes, mais aussi au cœur de nos villes, comme par exemple en Seine-Saint-Denis.

L’exposition "Réinventer les celtes", présentée dans une première version en 2018,  propose de revenir sur quarante ans de recherches menées à l’École normale supérieure, par son laboratoire "Archéologie & philologie d’Orient et d’Occident » (AOrOc, CNRS-PSL) et en collaboration avec le ministère de la Culture, l’Institut national de recherche en archéologie préventive (Inrap), et les services archéologiques des collectivités locales. Le département de Seine-Saint-Denis, où a été découverte il y a quelques années à Bobigny l’une des plus grandes nécropoles gauloises d’Europe, est à la pointe des recherches sur cette civilisation.



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