Publié le 19 juillet 2019 Mis à jour le 18 mars 2020

Serban Ionescu, Paris VIII

Conférence donnée le 12 mars 2018 dans le cadre du Cycle 2017-2018 des Conférences Campus Condorcet : « Un monde fini ? Environnement, croissance et croyances »

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Depuis les temps les plus reculés de l’histoire, la fin du monde a toujours hanté l’imaginaire des humains, ce thème étant aussi ancien que la peur de mourir. La disparition de l’humanité, telle qu’annoncée pour le 21 décembre 2012 dans « Le Facteur Maya », constituerait selon Luc Mary la 183e prédiction de ce genre… Face à la fréquence de cette annonce et à ses conséquences, les chercheurs ont tenté d’avancer des explications : catharsis pour les angoisses quotidiennes, toujours plus grandes dans le monde actuel ? Expression de pathologies collectives ? Stratégie de manipulation et d’emprise sectaire pour des personnes vulnérables ?

La diversité des hypothèses avancées concernant l’effondrement des sociétés et la fin du monde témoigne de la complexité de ce type de peur et souligne la nécessité d’envisager des interventions permettant de renforcer les processus de résilience individuelle et collective.
 

En savoir plus

Lucian Boia, La Fin du monde : Une histoire sans fin, Paris, La Découverte, 1989.
Ernesto De Martino, La fin du monde : Essai sur les apocalypses culturelles, EHESS, coll. « EHESS Translations », 2016.
Jean-Noël Lafargue, Les Fins du Monde, de l’Antiquité à nos jours, Éditions François Bourin, 2012.
Luc Mary, Le mythe de la fin du monde de l’Antiquité à 2012, Éditions Trajectoire, 2009.
Eugen Weber, Apocalypses et millénaires : Prophéties, cultes et croyances millénaristes à travers les âges, Paris, Fayard, 1999.