Publié le 19 juillet 2019 Mis à jour le 27 septembre 2019

Jean-Jacques Glassner, CNRS

Conférence donnée le 10 septembre 2011 dans le cadre du Cycle 2011-2012 des Conférences Campus Condorcet : « La mesure du temps »


Les Sumériens et les Babyloniens, aux troisième, second et premier millénaires avant notre ère, ont une perception très différente de la temporalité. Il s’agit, pour les premiers, d’un temps qui se déroule selon un schéma sinusoïdal, selon les seconds, d’un temps qui épouse la forme d’un zigzag. Il se décline en mois, parfois en semaines, comme en Assyrie. Les mois sont généralement subdivisés selon les cycles lunaires. Les journées et les nuits, avec le calcul de la durée respective (variable selon les saisons) des unes et des autres tout au long de l’année, sont subdivisées en six « doubles heures », trois pour la nuit, trois pour le jour (la journée commençant le soir). Avec le développement de l’astronomie mathématique, la subdivision des heures en minutes et secondes se généralise.